Le Collectif des Locataires de la cité du Général devient :
Collectif Aubagnais pour la maîtrise des ondes électromagnétiques de téléphonie mobile.
L'espérance de vie augmente nous dit-on dans les médias. A la cité du général comme aux alentours, (école maternelle à 30 mètres, maison de retraite à 10 mètres) on espère rester dans la moyenne !.
Les antennes relais de téléphonie mobile implantées sur le toit de l'immeuble situé avenue de verdun (17 installées à ce jour + 3 à venir) sont-elles aussi inoffensives pour notre santé que le prétendent les opérateurs, les directions d' HLM, et certains de nos dirigeants !. ( Madame la Ministre de l'économie numérique Fleur Pellerin met en garde contre les "peurs irrationnelles" dont seraient pris les résidents et les riverains des lieux d'implantations d'antennes relais. )
Les habitants riverains de la Cité du Général pensent le contraire (voir l'enquête de santé réalisée par l'ASEF, Association de plus de 2500 médecins français sur les résidents de l'immeuble du Général à Aubagne) comme l'O.M.S. qui a classé dans le Groupe 2B cette fammille d'émissions.
Le même Groupe que le plomb, que la laine de verre, que le Bisphénol A aujourd'hui interdit, et que la chlordécone, les vapeurs de diesel.
31 Mai 2011 Identité du Groupe : peut causer le cancer.
Dans plusieurs Etats, la France en fait Partie, ce classement ouvre des risques vers des actions pénales.
Les locataires des ensembles HLM ne sont pas des hommes et des femmes de seconde catégorie.

vendredi 26 décembre 2014

Ondes électromagnétiques : Pr D Belpomme, Nous sommes à la veille d’une hécatombe, les victimes se multiplient

PESTICIDES, ONDES : CONSEILS DE SPÉCIALISTE À VESOUL

À ce sujet, le cancérologue donne plusieurs conseils pour limiter les risques liés aux nouvelles technologies. Parmi ceux-ci : « Il ne faut jamais utiliser un téléphone portable plus de 20 minutes par jour. Il faut l’interdire pour les enfants de moins de 12 ans et le limiter jusqu’à 15 ans. Les femmes enceintes doivent absolument éviter l’usage du portable, car le fœtus est sensible aux champs électromagnétiques. Mieux vaut envoyer des SMS que de porter l’appareil à l’oreille. Il faudrait aussi interdire le WiFi dans les lieux publics. Sans revenir à la bougie, il faut privilégier les technologies filaires. »

Suite et Source : http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/12/19/pesticides-ondes-conseils-de-specialiste-a-vesoul

lundi 24 novembre 2014

Aubagne : Mystérieuse augmentation des pathologies dans un immeuble HLM ou 17 antennes relais sont installées


Immeuble le Général,  Aubagne en Provence 

la liste des décès et pathologies s'allonge !

17 antennes relais

Début des implantations des Antennes relais sur le toit de l'immeuble : année 1998

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Liste ci-dessous mise à jour : Le 24/11/2014


Le 24/11/2014 un nouveau cas d' AVC à l'entrée 43

Le 19/11/2014 un nouveau décès (cancer) à l'entrée 40

Le 24/05/2014 un nouveau cas de crise cardiaque à l'entrée 43

Le 10/04/2014 un nouveau cas (cancer du foie) au 4O

Le 2/03/2014 un nouveau cas (cancer du pancréa) au 42

Le 8/01/2014 un nouveau cas d' AVC à l'entrée 43

Le 20/08/2013 un nouveau cas d'AVC à l'entrée 43 

Le 20/02/2013 un nouveau cas de cancer identifié à l'entrée 40

Le 16/02/2013 un nouveau décès (cancer) à l'entrée 41

Le 12/02/2013 un nouveau cas de crise cardiaque à l'entrée 45

Le 21/12/2012 deux nouveaux cas d' AVC (2007 et  2009) identifiés à l'entrée 40 !

Le 20/11/2012 un nouveau cas de cancer à l'entrée 40 !

Le 7/11/2012 un nouveau décès (crise cardiaque) à l'entrée 42 !

Un nouveau cas de tumeur (2012identifié à l'entrée 45 

Troublant non !

L'enquête de santé ci-dessous a été réalisée en Novembre 2011


En Novembre 2011 l' Association Santé Environnement France (ASEF) regroupant 2500 médecins à menée une étude dans deux cités HLM (13Habitat) des Bouches du Rhône : l'une à Aubagne en Provence à la cité du Général Avenue de Verdun, dont nous sommes locataires (17 antennes relais) l'autre à Aix en Provence cité la Pinède (12 antennes relais).
43 % des 117 locataires de la cité du Général et 16 locataires de la Pinède interrogés se plaignent d' acouphènes (sifflement, bourdonnements dans les oreilles) alors que seulement 15 % des Français disent en souffrir. De même, 55 % des locataires disent souffrir de maux de tête et trouble du sommeil contre seulement 32 % de la population globale.
Et 27 % des sondés avouent avoir du mal à se concentrer contre seulement 4 % des Français









jeudi 13 novembre 2014

La toxicité des ondes électromagnétiques reconnue en Allemagne !

Une décision de la justice allemande !

Un mécanicien de l’armée allemande, dont la santé s’est dégradée depuis son exposition quotidienne aux ondes émises par les radars militaires sur lesquels il opérait, a obtenu gain de cause pour la seconde fois devant la justice allemande alors que son employeur, l’armée allemande, refusait de reconnaître sa responsabilité.

mercredi 5 novembre 2014

Aubagne : L'opérateur de téléphonie mobile "opère" de la 4G le Général en pleine nuit.

Lundi 3 Novembre à 23 heures les locataires de l'immeuble du Général ont été surpris de voir un opérateur de téléphonie mobile faire une intervention de maintenance jusqu'à 1 heure du matin.
Certains ont d'ailleurs été réveillés par le vacarme de l'énorme grue de 20 tonnes qui déposait du matériel sur le toit de l'immeuble. Pourquoi une intervention à une heure aussi tardive ? les locataires n'ayant pas été avertis, pour quelle raison ?

Ci dessous la grue opère feux éteints avenue de Verdun


mercredi 22 octobre 2014

L’ex-Directeur de Technologie chez Nokia: « Le téléphone portable m’a détruit la santé »

L’ex-Directeur de Technologie chez Nokia: « Le téléphone portable m’a détruit la santé »

lundi 6 octobre 2014

De nouvelles fréquences "en or" attribuées en 2015 pour la téléphonie mobile

François Hollande confirme que dès l'année prochaine, les opérateurs de téléphonie mobile pourront concourir aux enchères pour de nouvelles fréquences. L'Arcep lancera en 2015 la procédure d'attribution pour la bande des 700 MHz.

France 4G Très haut débit
En 2015, Orange, SFR, Bouygues et Free Mobile pourront concourir à l'utilisation de nouvelles fréquences pour la téléphonie mobile. Lors d'un discours prononcé au CSA, François Hollande a confirmé le calendrier du transfert de ces ressources aux opérateurs. La bande des 700 MHz sera donc prochainement ouverte au secteur.

Le Chef de l'Etat précise : « Le calendrier est désormais fixé puisque l'Arcep lancera la procédure pour l'attribution des fréquences dès l'année prochaine et ce délai est, pour ce qui me concerne, impératif ». C'est une bonne nouvelle pour les opérateurs, lesquels vont pouvoir bénéficier de nouvelles ressources pour la 4G et de fréquences basses, plus à même de pénétrer à l'intérieur des bâtiments.

Ces fréquences étaient jusqu'à présent dévolues aux chaînes de télévision. Ces dernières sont donc logiquement critiques à l'égard de cette passation au secteur de la téléphonie mobile. François Hollande a toutefois cherché à les rassurer en précisant que : « l'Etat veillera à ce que la ressource disponible soit garantie pour l'audiovisuel ».

Toujours est-il que, malgré un contexte difficile, les opérateurs devront mettre la main à la poche pour obtenir le droit d'utiliser ces nouvelles fréquences. Les dernières enchères sur la 4G avaient rapporté plus de 3,5 milliards d'euros à l'Etat suite aux offres cumulées d'Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile (uniquement sur le 2,6 GHz pour ce dernier).

Source : http://pro.clubic.com/entreprises/orange-france-telecom/actualite-730813-700-mhz-operateurs-mobiles-2015.html

mercredi 10 septembre 2014

Ondes électromagnétiques : Enquête de la médiatrice européenne sur la composition des groupes d’experts

La médiatrice européenne a ouvert une enquête sur la composition des groupes d’experts européens. Cette enquête ne vise pas les résultats d’expertise ni les méthodologies utilisées. Elle cherche à repérer les conflits d’intérêt éventuels et à vérifier si les expertises sont rendues en toute indépendance. La date limite d’envoi des contributions étaient le 31 août 2014. Priartem a donc adressé sa contribution en temps et en heure. En voici le contenu.

Contribution de Priartem, ONG française (www.priartem.fr)

« Madame la Médiatrice,


Vous avez ouvert une enquête d’initiative sur la composition de groupes d’experts dépendant de la Commission. C’est dans ce cadre que nous souhaitons attirer votre attention sur le groupe mis en place par le SCENIHR pour évaluer les effets sur la santé des radiofréquences. Ce groupe d’experts a rendu un rapport préliminaire en février dernier, une consultation publique ayant été ouverte du 4 février au 16 avril 2014. Vous trouverez, en pièce jointe, la réaction de Priartem à cette publication.



Nous avons bien compris que votre enquête ne portait pas sur l’évaluation des résultats des travaux des groupes d’experts mais il semble important de souligner qu’il règne sur le dossier des radiofréquences et de la santé une grande controverse scientifique souvent gommée dans les expertises nationales et internationales grâce au jeu influent de quelques uns sur l’expertise.


Celle-ci a, en effet, été confisquée par quelques uns, le plus souvent membres de l’ICNIRP, officiellement société savante, mais de fait club très fermé chargé de la fabrique du déni de risques, pour le plus grand intérêt des industriels mais pas vraiment pour celui de la santé des populations.

Le groupe d’experts actuellement en place au sein du SCENIHR n’échappe pas à cette règle. Nous voulons donc attirer votre attention sur deux éléments qui entrent totalement dans vos préoccupations : les conflits d’intérêts au sein du groupe et la question de l’expertise contradictoire.

1. A PROPOS DES CONFLITS D’INTÉRÊT

Si nous nous contentons de regarder les déclarations d’intérêt publiées sur le site du SCENIHR, nous avons la surprise de constater que le président du groupe d’experts en charge de l’évaluation des risques depuis avril 2013, le Professeur Theodoros Samaras, déclare avoir été consultant pour Vodafone , l’un des principaux opérateurs de la téléphonie en Europe. Il y a joué le rôle de conseil scientifique pour le développement d’un jeu, intitulé "construis ton propre réseau mobile" . Il y a également assuré des actions de formation du personnel à l’évaluation des risques et incertitudes (Source :http://ec.europa.eu/health/scientific_committees/emerging/docs/doi_scenihr_samaras_en.pdf) Il nous semble que ce lien direct avec l’industrie devrait l’empêcher de prétendre à ce titre. Ce lien en peut, en effet, que justifier la méfiance du profane citoyen en l’expertise scientifique.

Mais bien sûr, il n’est pas le seul dans ce cas, au sein du groupe en question. Nous devons y ajouter :

- Deux membres du conseil scientifique de Telia Sonera, opérateur suédois, Kjell Hansson Mild et Mats-Olof Mattsson 

- Zenon Sienkiewicz, consultant pour Japan Electrical Safety & Environment Technology Laboratories, émanation du Japan Electric Association, lobby de l’électricité au Japon, depuis 2009. (source http://www.bloomberg.com/apps/news ?pid=newsarchive&sid=awR8KsLlAcSo) et a, par ailleurs, été jusqu’en 2011, consultant pour l’Institution of Engineering and Technology (IET).

Et encore : le cas de Heidi Danker-Hopfe, consultant depuis 2000 d’un groupe pharmaceutique, Parexel, lequel s’est trouvé lié de part sa proximité avec le fond d’investissement Boston Millennia Partners au groupe Nextel aujourd’hui démantelé. Et encore Anssi Auvinen : qui travaille en 2013-2014 sur un financement du mobile manufacturers’ forum

Enfin nous devons souligner que parmi les personnes que nous venons de citer, trois sont membres de l’ICNIRP : Dr. Zenon Sienkiewicz, Mats-Olof Mattsson, Anssi Auvinen.

Nous ne citerons pas ici tous ceux qui ont travaillé sur financement industriel ou sur financement mixte industrie/ financement public car nous sommes conscients que ceci excluerait la quasi totalité des scientifiques intervenus sur ce champ de recherche depuis une quinzaine d’années. Nous pensons cependant que la récurrence des liens de financement doit être un élément à prendre en compte dans l’évaluation de l’indépendance des scientifiques au moment de leur sélection en tant qu’experts. Il apparaît, en effet, que qui n’a pas apporté pas au financeur le résultat qu’il attend ne sera plus financé par la suite. La réitération des financements révèle donc au moins une communauté de pensée avec le financeur.

Nous ne chercherons pas non plus les liens avec des sociétés présentées comme « savantes » mais dont la proximité avec les milieux industriels est trop grande pour être garante d’indépendance.

Courrier adressé à Monsieur P. Testori Coggi, Directeur Général du SCENIHR

mercredi 6 août 2014

Antennes relais - Pr Belpomme cancérologue : choisir son lieu de vie

Prévention primaire : 30 règles individuelles pour éviter l'apparition des cancers


règle n°18 : Choisir son lieu de vie

Choisir son lieu de vie est essentiel, bien qu'il ne soit pas toujours possible de le faire. Il s'agit ici de règles de précaution. Je déconseille d'habiter dans le voisinage d'une usine polluante (pétrochimie, industrie du plastique, extraction de certains minerais etc.), d'une centrale électrique ou d'une usine de retraitement de déchets radioactifs, d'un aérodrome (les produits de combustion du kérosène polluent l'atmosphère et donc l'eau et les champs alentours), à proximité d'un carrefour routier à trafic intense, près de lignes à haute tension ou d'antenne-relais pour la radio, la télévision ou les portables, d'une station service ou d'un garage, d'une décharge d'ordures ménagères, d'un incinérateur. Dans tous ces cas de figure les preuves scientifiques, bien qu'elles soient encore incomplètes du point de vue épidémiologique sont en effet aujourd'hui nombreuses et suffisantes du point de vue toxicologique, pour agir par précaution.

mercredi 25 juin 2014

Selon une étude bordelaise, l'usage intensif du portable augmente le risque de tumeur cérébrale

La revue Occupationnal and Environmental Medecine vient de publier, le 9 mai, les résultats d'une enquête épidémiologique menée par une équipe française bordelaise de l'Université Bordeaux Segalen : pour les utilisateurs dits "intensifs" du téléphone portable,  le risque de tumeur cérébrale pour un cas de cancer, serait doublé.  Si les chercheurs estiment que cette étude ne leur permet toutefois pas de conclure au risque cancérigène du portable, des précautions s'imposent afin de prévenir les risques sanitaires liés aux ondes électromagnétiques.  Décryptage.

Qu'est-ce qu'un utilisateur intensif ?
Pour les scientifiques, l'"utilisateur intensif" de portable utilise son mobile plus de 15 heures par mois, soit une demi-heure par jour. Une durée largement dépassée aujourd'hui par de très nombreux utilisateurs, dont les plus jeunes, mais aussi les professionnels. 
L'étude CERENAT
Les chercheurs bordelais de l'ISPED ne sont pas des novices en la matière. Depuis 1999, ils relèvent toutes les tumeurs  primitives du système nerveux central en Gironde et ils ont entamé, en 2004, le programme CERENAT. Objectif : observer le lien possible entre tumeurs et pesticides, tumeurs et solvants, tumeurs et champs électromagnétiques, et notamment  l'exposition aux radiofréquences des téléphones portables. L'étude cas-témoinsde CERENAT porte sur une population adulte, et concerne 892  personnes saines et 447 qui souffrent d'un cancer au cerveau, dont 253 cas de gliomes (tumeurs cancéreuses cérébrales bénignes ou malignes) et 194 cas de méningiomes,  dans quatre départements de différentes régions : Gironde, Hérault, Manche et Calvados

mardi 24 juin 2014

Electrosensibilité – Enfin un début de réponse !

Communiqué de presse – 19 juin 2014
Tandis que la proposition de loi sur les ondes s’est volatilisée au Sénat (1), notre association a été reçue mercredi 18 juin, par la Direction Générale de la Santé (DGS).

Conformément à l’engagement pris lors de notre précédente rencontre, la DGS a adressé très récemment à toutes les ARS une note visant à les sensibiliser à l’hypersensibilité électromagnétique et à ébaucher des dispositifs de prise en charge.

Si elle reste timide, cette note d’information a, toutefois, le grand mérite de soulever des questions importantes que nous portons inlassablement : 

- le dispositif de mesure de l’exposition de l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) peut être mobilisé par les ARS 

- les conditions d’hospitalisation d’une personne hypersensible aux ondes doivent concilier la demande du patient avec les contraintes liées à l’urgence, l’organisation et la sécurité des soins 

- la délivrance et le contenu de certificats médicaux attestant de l’hypersensibilité d’un patient sont laissés à l’appréciation du médecin au cas par cas, ce qui, de fait, légitime la mention de l’electrohypersensibilité dans les certificats médicaux délivrés par les médecins. 

- la DGS ne voit pas d’objection à la création de zones blanches issues de projets d’initiative privée, ce qui peut être un levier pour les projets en cours ou futurs 

- les 24 Centres de Pathologie Professionnelle (CPP) sont désignés comme centres référents pour la prise en charge

Dans une démarche constructive, face au constat du cloisonnement des différents acteurs (experts, chercheurs, cliniciens, malades, acteurs du handicap...) qui retarde la compréhension de l’hypersensibilité électromagnétique et sa prise en charge, a émergé l’idée de rencontres scientifiques multidisciplinaires impliquant les parties prenantes dont les ONG. Il a été convenu que la DGS prendra attache avec l’ANSES pour l’organisation de ces rencontres. Celles-ci permettront de valoriser la parole des malades et l’expérience des médecins et des CPP ayant réellement pris en charge des électrosensibles. Nous espérons que cela enrichira la réflexion des experts de l’Agence qui doivent remettre leur rapport en 2015.

La DGS nous a indiqué avoir engagé un travail avec la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) sur les dispositifs d’isolement aux ondes et les produits anti-ondes. Nous nous réjouissons qu’enfin les pouvoirs publics engagent une réflexion sur l’efficacité et la qualité de ces produits. En plus de sécuriser les malades appelés à s’équiper, ces conditions seront favorables au financement des équipements nécessaires par des aides publiques (ex. Maisons Départementales des Personnes Handicapées) et par les employeurs.
Le principe d’un dialogue sur les orientations de ce travail et la valorisation de notre expertise de terrain ont été acceptés.

Pour les questions laissées en suspens aussi importantes que la gestion des situations d’urgence, nous avons convenu qu’un rendez-vous avec le cabinet de la Ministre sera programmé. Par ailleurs, la DGS reprendra contact avec l’Institut National de Veille Sanitaire (INVS) pour les questions d’épidémiologie et de vigilance sanitaire.
Nous sommes satisfaits que nos efforts constants avec la DGS puissent aboutir à une première concrétisation. Un nouveau rendez-vous sera pris en octobre.

 PRIARTéM - Association Loi de 1901
5, Cour de la Ferme Saint-Lazare 75010 Paris
Tél : 01 42 47 81 54 - Fax : 01 42 47 01 65 - Contactez-nous

samedi 14 juin 2014

Pétition ondes électromagnétiques : Laurence Abeille, députée

Ondes: Quelques jours pour éviter le prochain scandale sanitaire! 
Les risques des ondes de téléphonie et des antennes relais sont encore mal connus mais bien réels : risques de tumeurs, risques génotoxiques, perturbations du sommeil, de la mémoire, etc. nous sommes tous concernés par ce bain d’ondes électromagnétiques et des mesures de protection sont indispensables !
L'Assemblée nationale, avec le soutien du gouvernement, avait justement voté en janvier dernier une proposition de loi sur les ondes électromagnétiques pour nous protéger avec quelques mesures de bon sens en particulier en destination des enfants, qui sont les plus menacés car leur boîte cranienne est plus fine et donc plus perméable aux ondes.
Mais le lobbying intense mené par les opérateurs de téléphonie mobile a primé : le texte a été torpillé en commission au Sénat le 10 juin dernier !
Les sénateurs socialistes, UMP et radicaux ont en effet rayé du texte de loi la concertation et l’information systématiques lors d’implantation d’antennes-relais, l’objectif de modération de l’exposition ou encore l’encadrement du wifi ! Pour les Sénateurs, la santé et la protection de la population passent après les intérêts privés des opérateurs !
Il reste quelques jours avant le vote en séance au Sénat, qui décidera du sort du texte.
Il faut nous mobiliser. Nous pouvons gagner car le gouvernement avait soutenu la version initiale et ambitieuse du texte en janvier dernier à l’Assemblée.
Nous demandons à Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, et Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au numérique, de s’engager au Sénat et d’empêcher que la loi sur les ondes électromagnétiques soit détruite. Nous comptons sur elles pour empêcher la victoire du lobby Orange/SFR/Bouygues/Free !
Signez et faites signer tout autour de vous:
Laurence Abeille, députe du Val-de-Marne
http://www.avaaz.org/fr/petition/Segolene_Royal_Ondes_Quelques_jours_pour_eviter_le_prochain_scandale_sanitaire/?tvWVedb

Envoyé par Avaaz à partir de la pétition de Laurence Abeille, députée

lundi 9 juin 2014

Téléphonie mobile : Les opérateurs partent en guerre contre les limites d’exposition inférieures à celles prônées par l’ICNIRP

PRIARTéM : Communiqué de presse daté du 05 juin 2014

Paris, le 05 juin 2014 – S’appuyant sur les données très rassurantes du très décrié pré-rapport du SCENHIR (institution d’expertise européenne), publié en février dernier, les opérateurs par l’intermédiaire de leur organisation internationale GSMA, partent en guerre contre tous les pays, régions ou villes qui ont osé édicter des restrictions d’exposition plus sévères que celles proposées par l’ICNIRP et reprises par un très grand nombre de réglementations nationales.
Dans un rapport intitulé « Arbitrary Radio Frequency Exposure Limits : Impact on 4G network deployment », les opérateurs précisent les exemples de réduction des seuils d’exposition qu’ils ont en ligne de mire : Bruxelles et ses 6 V/m, l’Italie et ses 6 V/m, la Lithuanie et ses 6,1 V/m, la Pologne et ses 7 V/m et Paris et ses 5 V/m (ou 7 V/m pour la 4G).
Ils y assurent que ces restrictions – pourtant bien peu contraignantes mais bien plus strictes que les 41, 58 et 61 V/m proposées par l’ICNIRP – vont les empêcher de développer correctement la 4G.
Faisant fi des recommandations de réduction des expositions émises par des voix scientifiques de plus en plus nombreuses, faisant fi de la classification des radiofréquences comme possiblement cancérigènes par l’OMS - qui devrait se traduire immédiatement par des mesures de précaution et de protection des populations -, les opérateurs affichent la couleur : pour que leur business se développe au mieux et rapporte le maximum d’argent, ils doivent pouvoir augmenter sans la moindre contrainte les niveaux d’exposition. Et pour faire valoir leur point de vue auprès des responsables politiques, ils brandissent l’arme de l’emploi et du chômage.
La menace d’une exposition accrue alliée au chantage à l’emploi est à peine voilée ! Les riverains d’antennes relais sont donc prévenus : si la mobilisation citoyenne n’est pas au rendez-vous, si les associations ne restent pas vigilantes, si les responsables politiques cèdent à ces menaces les expositions aux ondes électromagnétiques seront plus fréquentes et plus élevées !
Or, pour tous les riverains, les valeurs-limites que contestent aujourd’hui les opérateurs, constituent déjà des seuils extrêmement élevés et susceptibles de nuire gravement à leur santé. Les associations se battent pourtant depuis des années pour faire reconnaître l’existence d’un risque lié à une exposition prolongée aux ondes électromagnétiques et pour obtenir une baisse drastique des valeurs-limites d’exposition. Elles proposent notamment suite aux recommandations de scientifiques qui reconnaissent l’hypothèse d’un risque, de retenir 0,6 V/m comme niveau réglementaire.
En janvier 2014, les députés français ont adopté une proposition de loi fondée sur la modération des expositions. Cette proposition de loi doit être débattue le 17 juin prochain au Sénat. Il faut absolument que les sénateurs non seulement ne reviennent pas sur cette avancée mais la renforcent en y intégrant le principe ALARA – As Low As Reasonably Achievable – qui veut que l’on expose au niveau le plus bas possible.
Le « progrès » technique ne doit pas se faire au détriment des préoccupations de santé publique. La vie de nos enfants en dépend. C’est le message que doivent entendre les responsables politique et qui doit guider leur action.

Contact presse :
Janine Le Clavez, présidente de Priartém – 01 42 47 81 54
Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement – 01.40.31.02.99
 PRIARTéM - Association Loi de 1901
5, Cour de la Ferme Saint-Lazare 75010 Paris
Tél : 01 42 47 81 54 - Fax : 01 42 47 01 65 -

dimanche 8 juin 2014

Communiqué : Loi Ondes/Sénat une mise à mort téléphonée ?‏

La proposition de loi Ondes, initiée par la députée Laurence Abeille (EELV), votée en première lecture le 23 janvier dernier, doit être soumise au vote le 17 juin prochain au Sénat.
Mais il se passe des choses bizarres à la Haute Assemblée...

On se souvient que cette proposition de loi Ondes avait bien failli couler corps et biens à l'Assemblée Nationale et qu'il avait fallu bien de l'endurance à Laurence Abeille et au groupe EELV pour qu'elle refasse surface au bout d'un an !  ...et qu'elle soit enfin votée en première lecture...

Y aura-t-il maintenant une mise à mort "téléphonée" de la loi Ondes au Sénat ?

Les représentants de la Fédération Française des Télécoms sont venus au Sénat rendre une visite sans doute amicale, la veille de l'examen de la proposition de loi par la Commission des Affaires Économiques du Sénat.
Le lendemain la proposition de loi échappe aux écologistes alors qu'il s'agit de leur proposition qui doit être présentée dans le cadre de leur niche parlementaire !  ...et elle passe aux mains du PS...

Depuis, cette malheureuse proposition de loi subit bien des coupes et changements au hasard de son parcours au sein de la Haute assemblée. Qu'en restera-t-il ? Robin des Toits s'en inquiète.

Robin des Toits s'est fait une spécialité de rendre public les conflits d'intérêts des scientifiques "officiels" qui pondaient à la queue leu leu des rapports rassurants sur l'impact de la téléphonie mobile et du sans-fil en général sur notre santé alors qu'ils émargeaient benoîtement auprès des industriels ; va-t-il falloir que nous enquêtions sur l'indépendance des sénateurs ?

Cette loi avait été "touchée" à l'Assemblée Nationale, sera-t-elle "coulée" au Sénat ?

Etienne CENDRIER
Porte-Parole national

ROBIN DES TOITS
Correspondance : 33 rue d'Amsterdam 75008 Paris
Tél. : 33 1 47 00 96 33
E-mail : contact@robindestoits.org

Sénat : Création d'une mission d'inspection sur l'installation des antennes-relais de radiotéléphonie mobile

Question écrite n° 09354 de M. Alain Bertrand (Lozère - RDSE)
publiée dans le JO Sénat du 21/11/2013 - page 3338

M. Alain Bertrand demande à M. le ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie la création d'une mission d'inspection sur l'installation des antennes-relais de radiotéléphonie mobile. Dans de nombreux cas, le bien-fondé du choix des sites retenus pour l'installation de l'antenne-relais et le bon usage des fonds publics ont été remis en cause par les riverains de ces infrastructures. Ils dénoncent, dans la plupart des cas, l'absence de concertation locale et un manque réel d'information lors de la construction des antennes, a minima sur les impacts de ces équipements sur leur santé. Par ailleurs, dans les cas où la création de l'antenne-relais résulte d'un partenariat public privée, les riverains ayant cherché à communiquer leurs griefs se sont heurtés à l'absence d'interlocuteur identifiable, l'entreprise niant bien souvent sa responsabilité et leur demandant de s'adresser à la collectivité territoriale, et vice versa. Beaucoup d'installations ont engendré des contentieux : à titre d'exemple, en Lozère, les infrastructures installées sur le site de Verdezun ont conduit les riverains à exercer plusieurs recours judiciaires. Il lui demande donc de mettre en place au plus vite une mission d'inspection et d'évaluation de la mise en place des antennes-relais de radiotéléphonie mobile sur le territoire national.
Transmise au Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie

Réponse du Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie
publiée dans le JO Sénat du 29/05/2014 - page 1261
Le Gouvernement s'est engagé dès la Conférence environnementale de septembre 2012 à porter une attention particulière au sujet, et apprécier les suites législatives et réglementaires à proposer. Le travail mené par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) doit se poursuivre, notamment au regard du nombre important d'études et de travaux menés sur le sujet des effets des ondes électromagnétiques et de l'évolution rapide des usages et des consommations en matière de services mobiles. Le Gouvernement a pour cela veillé à maintenir le fond de 2 millions d'euros par an dont dispose l'ANSES pour des appels à projets de recherche consacrés aux risques associés aux ondes électromagnétiques. L'expertise de l'ANSES sur les effets sanitaires des radiofréquences sera désormais mise à jour chaque année, afin d'assurer aux citoyens une expertise actualisée. La proposition de loi relative à la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d'exposition aux ondes électromagnétiques examinée par l'Assemblée nationale le 23 janvier a constitué une occasion particulière de concrétiser les avancées résultant des derniers travaux. Un consensus s'est dégagé autour de la recherche d'une plus grande sobriété en matière d'émission d'ondes électromagnétiques, qui devra guider les choix technologiques futurs. Les inspections générales ont travaillé sur le volet « information et concertation » du Comité opérationnel sur les ondes de téléphonie mobile (COPIC). En s'appuyant sur les conclusions du COPIC remises en août 2013, sur l'actualisation du rapport ANSES en octobre 2013, et sur la publication en décembre 2013 du rapport Girard Tourtelier sur « Le développement des usages mobiles et le principe de sobriété », le texte adopté par l'Assemblée nationale donne corps à une modération des émissions d'ondes électromagnétiques. Il prévoit en particulier une série de dispositions de nature à améliorer la concertation locale lors de projets d'installation d'antennes relais, et à renforcer l'information du maire information du maire par écrit dès la phase de recherche du site d'implantation, transmission systématique d'un dossier d'information relative aux futures installations, possibilité de demander une simulation de l'exposition générée, ou encore de solliciter la médiation d'une instance de concertation départementale. Le législateur a également posé les bases d'une véritable politique de recensement et de traitement des points atypiques, où les niveaux d'exposition sont sensiblement supérieurs à la moyenne observée à l'échelle nationale, qui se voit confiée à l'Agence nationale des fréquences (ANFR). Ces points doivent être regardés spécifiquement et un recensement sérieux et régulier doit être fait. L'ANFR doit s'assurer qu'ils sont traités de façon adaptée par le ou les opérateurs concernés, ainsi que dans des délais raisonnables. La création d'un comité de dialogue placé sous l'égide de cette Agence permettra de poursuivre les réflexions en matière de radiofréquences en associant l'ensemble des parties prenantes, et de pérenniser les travaux du COPIC. La proposition de loi prévoit également l'élargissement de l'affichage du Débit d'absorption spécifique (DAS) à d'autres équipements que les téléphones portables, une campagne d'information pour limiter l'exposition aux ondes, notamment pour les enfants et jeunes adolescents, le renforcement de l'encadrement des publicités sur le sujet, et la publication d'un rapport au Parlement sur l'électro hypersensibilité. Enfin, le Gouvernement a pris dans la loi de finances pour 2013 une disposition permettant de rendre opérationnel, sous l'égide de l'ANFR, le nouveau dispositif de surveillance et de mesure des ondes électromagnétiques radiofréquences. Depuis le 1er janvier 2014, toute personne qui le souhaite peut solliciter gratuitement des mesures via un formulaire disponible sur le site www. service-public. fr. Cette réforme permet de renforcer la transparence et l'indépendance du financement des mesures et de rendre accessible à tous la connaissance de l'exposition aux ondes électromagnétiques. Les résultats des mesures seront rendus publics par l'ANFR sur le site www. cartoradio. fr, et les maires seront informés des résultats de toute mesure réalisée sur le territoire de leur commune, quel qu'en soit le demandeur.

Source : Site du Sénat

samedi 24 mai 2014

Documentaire FR 3 : Danger des ondes électromagnétiques

Documentaire complet Hors Série de France 3 diffusé le mercredi 18 mai 2011. Il traite du danger des ondes électromagnétiques, et particulièrement celles émises par la téléphonie mobile.

Les études scientifiques qui mettent en évidence les effets nocifs de ces appareils sur le cerveau se multiplient. 
En France, les utilisateurs de téléphones portables et les médias s'en tiennent généralement aux discours des opérateurs et des fabricants.

Quels sont les dangers de portables et les précautions à prendre ? 

10 règles pour se protéger des risques liés aux ondes :
http://www.e-sante.fr/telephone-porta...

dimanche 18 mai 2014

Les méfaits des ondes radio reconnus par la NASA en 1981

Dès 1981, l’essentiel des dangers liés à l’exposition des organismes humains aux radiofréquences micro-ondes étaient connus et recensés explicitement par l’agence spatiale américaine (NASA), dans son rapport Electromagnetic Field Interactions with the Human Body : Observed Effects and Theories (Interactions des Fréquences électromagnétiques avec le corps humain : Effets observés et théories). Ceci y compris les symptômes de l’électrohypersensibilité (EHS) qui ne sont toujours pas connus par l’essentiel des médecins, ni reconnus par nos autorités, 33 ans plus tard!
Ce qui est remarquable dans ce rapport est qu’il recense les effets physiologiques des radiofréquences sur les humains – à l’exclusion des animaux -, dans des densités de puissances faibles et dites athermiques. Aujourd’hui encore, nos autorités et les acteurs de la téléphonie mobile réfutent qu’il puisse y avoir des effets physiologiques en dehors des densités de puissances dites thermiques.
D’autre part, ce document voulait contribuer à éliminer une confusion mondiale concernant les limites d’expositions à ces radiofréquences micro-ondes. Ce fut en vain car aujourd’hui encore, les limites d’expositions sont basées sur les effets thermiques d’une irradiation unique de 6 minutes qui ne devait pas compromettre la vie d’un sujet sain, alors que nous sommes irradiés en permanence 24 sur 24 et 7/7, y compris nourrissons, enfants, femmes enceintes, personnes malades et âgées.
Le rapport de la NASA donne même une ébauche d’explications du processus d’initiation de cancers suite à l’exposition prolongée aux radiofréquences en évoquant une asphyxie des cellules suite à une fuite des électrons hors des cellules due à l’irradiation aux fréquences électromagnétiques.
Voici de manière plus détaillée des extraits du document. 
Par exemple, le tableau 11 résume les effets perçus par des personnes travaillant dans des champs électromagnétiques de fréquences radio, ce qui est le cas d’une très large majorité d’entre-nous aujourd’hui avec les téléphones portables, sans fils DECT, Wi-Fi, BlueTooth etc.
Céphalées, fatigue oculaire, vertiges, troubles du sommeil nocturne, somnolences diurnes, irritabilité, sentiments de peur, tension nerveuse, dépression, troubles de la mémoire, réactions hypocondriaques, insociabilité, douleurs musculaires et aux alentours du cœur, difficultés respiratoires, transpiration des extrémités augmentée, difficultés sexuelles.

mercredi 14 mai 2014

Robin des Toits : Lettre ouverte au Premier Ministre de la France

Demande de l'application de la Loi n° 2010-788 du 12 Juillet 2010‏


Monsieur Manuel VALLS    Premier Ministre

Confirmation du lien entre cancer du cerveau et utilisation du portable
Demande de l'application de la Loi n° 2010-788 du 12 Juillet 2010

Copie à :
Madame Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé
Monsieur Benoît HAMON, Ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche

Monsieur le Premier Ministre,

La revue Occupationnal and Environmental Medecine a publié, au début de ce mois de Mai, les résultats d’une enquête épidémiologique menée par une équipe française qui confirme les résultats des travaux de Hardell et du programme Interphone. Pour les utilisateurs dits intensifs du téléphone portable le risque est plus que doublé.
Précisons que l'usage "intensif" commence, pour cette étude, à 836 heures par an, soit 15 heures par mois, soit encore... un peu moins d'une demi-heure par jour, seuil dépassé par une majorité des utilisateurs et notamment les jeunes. Or, cette dernière population est plus exposée encore du fait de la moindre épaisseur des tissus et d'un usage plus long au cours de la vie.

Cette étude vient corroborer de nombreux travaux d'origine étrangère (publiés notamment sur le site de notre association), mais qui avaient tendance, comme le nuage de Tchernobyl, à s'arrêter à la frontière...
Impossible, cette fois, d'ignorer ces travaux bordelais sans remettre en cause la qualité de la recherche nationale !!

Cette parution doit enfin conduire les pouvoirs publics à sortir de l'indifférente indulgence qui a toujours été la leur vis-à-vis de l'industrie des technologies sans fil. Il est temps, en particulier, de donner leur véritable portée à des dispositions déjà existantes :

Article L.511-5 du code de l'éducation issu de l'article 183 de la loi n° 2010-788  du 12 Juillet 2010 qui interdit les portables dans les établissements scolaires : disposition restée lettre morte faute de texte d'application et d'instructions aux chefs d'établissements ;

Article L.5231-3 issu de l'article 183 de la loi n° 2010-788 – Article 183, Art. L. 5231-3 – du 12 Juillet 2010 qui interdit toute publicité, quel qu’en soit le moyen ou le support, ayant pour but direct de promouvoir la vente, la mise à disposition, l’utilisation ou l’usage d’un téléphone mobile par les enfants de moins de 14 ans ; cette disposition est d'application directe mais elle est allègrement contournée, voire violée par les opérateurs pour qui les jeunes représentent une cible de choix ;
 
Article 184 de la loi n° 2010-788 du 12 Juillet 2010 qui impose « Pour tout appareil de téléphone mobile proposé à la vente sur le territoire national, le Débit d’Absorption Spécifique [ndlr : DAS]* est indiqué de façon lisible et en français. Mention doit également être faite de la recommandation d’usage de l’accessoire permettant de limiter l’exposition de la tête aux émissions radioélectriques lors des communications, prévu au cinquième alinéa du I de l’article 183 de la présente loi ». Cette disposition est très inégalement appliquée.
 
Article L5231-4 issu de l'article 183 de la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 : "La distribution à titre onéreux ou gratuit d'objets contenant un équipement radioélectrique dont l'usage est spécifiquement dédié aux enfants de moins de six ans peut être interdite par arrêté du ministre chargé de la santé, afin de limiter l'exposition excessive des enfants." : cette disposition n'a jamais été mise en oeuvre alors que les jouets "communicants" se multiplient dangereusement.
 
Plus largement, il est temps de délivrer enfin une communication claire et nette en direction des parents, déconseillant l'achat d'un téléphone portable pour les enfants.
En effet, les portables sont plus toxiques aujourd'hui.
Plus en puissance, un smartphone ayant un DAS de 1W/m² env. contre 0,5 pour un portable NOKIA de 1995.
La 4G lancée sur le marché sans aucune étude d'impact sanitaire préalable (malgré les demandes répétées de Robin des Toits depuis 2009) ajoute encore au nombre de fréquences utilisées et accroît d'environ 50% l'exposition du public.
 
Enfin, la parution de cette étude doit être l'occasion d'accélérer l'examen par le Sénat et la promulgation de la proposition de loi portée par Mme Laurence Abeille, députée, et d'en renforcer le contenu, notamment pour la protection des enfants des écoles primaires et des collèges contre les ondes électromagnétiques.
 
Dans cette attente,
Et nous tenant naturellement à votre disposition pour tout complément d'information,
 
Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Premier Ministre, l'expression de nos sentiments les plus respectueux.

Etienne CENDRIER
Porte-Parole national

ROBIN DES TOITS
Correspondance : 33 rue d'Amsterdam 75008 Paris
Tél. : 33 1 47 00 96 33
E-mail : contact@robindestoits.org

Antennes relais - L'enquête de santé réalisée par l' A.S.E.F cité du Général à Aubagne


Immeuble le Général, Aubagne en Provence


la liste des décès et pathologies s'allonge !


17 antennes relais


Début des implantations des Antennes relais sur le toit de l'immeuble : année 1998


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Le 30 Janvier 2013


La ministre de l'Economie numérique, Fleur Pellerin, a mis en garde mercredi contre des "peurs irrationnelles" liées aux ondes radioélectriques, dont "la dangerosité n'est pas scientifiquement étayée"


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Liste ci-dessous mise à jour : Le 24/11/2014


Le 24/11/2014 un nouveau cas d' AVC à l'entrée 43


Le 19/11/2014 un nouveau décès (cancer) à l'entrée 40


Le 15/05/2014 un nouveau cas de crise cardiaque à l'entrée 43


Le 10/04/204 un nouveau cas grave (cancer du foie) au 40


Le 2/03/3014 un nouveau cas grave (cancer du pacréa) au 42


Le 8/01/2014 un nouveau cas d'AVC au 43


Le 20/08/2013 un nouveau cas d'AVC au 43


Le 20/02/2013 un nouveau cas de cancer identifié à l'entrée 40


Le 16/02/2013 un nouveau décès (cancer ?) au 41


Le 12/02/2013 un nouveau cas de crise cardiaque à l'entrée 45


Le 21/12/2012 deux nouveaux cas d' AVC (2007 et 2009) identifiés à l'entrée 40 !


Le 20/11/2012 un nouveau cas de cancer à l'entrée 40 !


Le 7/11/2012 un nouveau décès (crise cardiaque) au 42 !


Un nouveau cas de tumeur (2012) identifié à l'entrée 45 (14 appartements)


Troublant non !


L'enquête de santé ci-dessous a été réalisée en Novembre 2011


En Novembre 2011 l' Association Santé Environnement France (ASEF) regroupant 2500 médecins à menée une étude dans deux cités HLM (13Habitat) des Bouches du Rhône : l'une à Aubagne en Provence à la cité du Général Avenue de Verdun, dont nous sommes locataires (17 antennes relais) l'autre à Aix en Provence cité la Pinède (12 antennes relais).

43 % des 117 locataires de la cité du Général et 16 locataires de la Pinède interrogés se plaignent d' acouphènes (sifflement, bourdonnements dans les oreilles) alors que seulement 15 % des Français disent en souffrir. De même, 55 % des locataires disent souffrir de maux de tête et trouble du sommeil contre seulement 32 % de la population globale.

Et 27 % des sondés avouent avoir du mal à se concentrer contre seulement 4 % des Françai