Le Collectif des Locataires de la cité du Général devient :
Collectif Aubagnais pour la maîtrise des ondes électromagnétiques de téléphonie mobile.
L'espérance de vie augmente nous dit-on dans les médias. A la cité du général comme aux alentours, (école maternelle à 30 mètres, maison de retraite à 10 mètres) on espère rester dans la moyenne !.
Les antennes relais de téléphonie mobile implantées sur le toit de l'immeuble situé avenue de verdun (17 installées à ce jour + 3 à venir) sont-elles aussi inoffensives pour notre santé que le prétendent les opérateurs, les directions d' HLM, et certains de nos dirigeants !. ( Madame la Ministre de l'économie numérique Fleur Pellerin met en garde contre les "peurs irrationnelles" dont seraient pris les résidents et les riverains des lieux d'implantations d'antennes relais. )
Les habitants riverains de la Cité du Général pensent le contraire (voir l'enquête de santé réalisée par l'ASEF, Association de plus de 2500 médecins français sur les résidents de l'immeuble du Général à Aubagne) comme l'O.M.S. qui a classé dans le Groupe 2B cette fammille d'émissions.
Le même Groupe que le plomb, que la laine de verre, que le Bisphénol A aujourd'hui interdit, et que la chlordécone, les vapeurs de diesel.
31 Mai 2011 Identité du Groupe : peut causer le cancer.
Dans plusieurs Etats, la France en fait Partie, ce classement ouvre des risques vers des actions pénales.
Les locataires des ensembles HLM ne sont pas des hommes et des femmes de seconde catégorie.

samedi 28 décembre 2013

Si le WiFi était visible...

Si le WiFi était visible...

lundi 23 décembre 2013

Surveillance et mesure des ondes électromagnétiques : Décret et précisions

Un décret n° 2013-1162 du 14 décembre 2013 relatif au dispositif de surveillance et de mesure des ondes électromagnétiques apporte des précisions sur la mesure des ondes électromagnétiques émises par les équipements utilisés dans les réseaux de communications électroniques.

Source : http://www.net-iris.fr/veille-juridique/actualite/32439/surveillance-et-mesure-des-ondes-electromagnetiques.php

vendredi 13 décembre 2013

Ondes électromagnétiques : Demandes de mesure en ligne des administrés - Un nouveau dispositif à partir du 1er janvier 2014

Afin de renforcer la transparence et l’indépendance du financement des mesures d’exposition aux ondes électromagnétiques, un nouveau dispositif est applicable au 1er janvier 2014. Si le décret pris en Conseil d’Etat en application de l’article 42 de la loi Grenelle I est encore en cours de signature, les communes sont déjà averties qu’elles auront un rôle essentiel à jouer en matière de surveillance et de mesure des ondes électromagnétiques. Elles pourront solliciter des mesures, être le relais des demandes des particuliers et être informées de l’ensemble des résultats des mesures réalisées sur leur territoire.
Demandes de mesure en ligne des administrés –  Ainsi, à partir du 1er janvier 2014, les communes pourront recevoir de leurs administrés des demandes de mesure via un formulaire spécifique téléchargeable notamment sur mon.service-public.fr.
Une fois ce formulaire rempli par le particulier, il sera signé par la commune puis envoyé à l’Agence nationale des fréquences (ANFR). Les communes pourront également solliciter directement des mesures auprès de l’ANFR pour leur propre compte. Ce dispositif, dorénavant géré par l’Etat, est financé par une taxe annuelle payée depuis 2011 par les opérateurs et sera assurée par des laboratoires indépendants et accrédités.
Rôle du maire renforcé - Le maire verra donc son rôle renforcé en matière d’installation d’antennes relais sur le territoire de sa commune. A côté de son rôle de concertation et de propositions avec l’opérateur, il pourra, désormais, s’il le souhaite, demander à l’Etat une mesure de l’exposition ou, à l’opérateur, une estimation de l’exposition qui sera générée par la nouvelle antenne. Enfin, comme tout projet d’urbanisme, c’est au maire que revient la tâche de définir et d’organiser les actions d’information et de concertation pour la population et bien sûr, d’instruire la demande d’autorisation d’urbanisme.

mercredi 11 décembre 2013

Ondes électromagnétiques : Rapport remis a Monsieur le Premier Ministre de la France Jean Marc Ayrault

DÉVELOPPEMENT DES USAGES MOBILES ET PRINCIPE DE SOBRIETE

Le rapport remis au Gouvernement de la France : 

http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/fichiers_joints/developpement_des_usages_mobiles_et_principe_de_sobriete_-_rapport_final.pdf

Ondes et santé : un rapport recommande une vigilance sanitaire inscrite dans la législation

un rapport récemment remis au gouvernement suggère de poser un cadre posant les bases d'un "objectif de modération des expositions et [des] principes de l'information et de la concertation locale", suivant là le champ d'investigation qui lui avait été assigné en proposant de d'améliorer la procédure d'installation des antennes relais et de renforcer la concertation au niveau local.
Il appelle également les pouvoirs publics à jouer un rôle pro-actif pour anticiper les différents aspects (recherche, étude d'impact) en amont des déploiements des nouvelles technologies, et recommande "une vigilance sanitaire renforcée en ce qui concerne l'exposition aux terminaux mobiles", dans la lignée du rapport de l'Anses sur les expositions.

mardi 10 décembre 2013

Un nouveau rapport sur la dangerosité des ondes remis ce mardi à Matignon

INFO «20 MINUTES» – Commandé par le gouvernement, ce rapport doit servir de base au vote d’une proposition de loi en 2014…

Le rendez-vous n’est pas inscrit à l’agenda officiel de Matignon. Preuve que le sujet est sensible. Electrosensible même. Selon nos informations, l’ancien député PS Philippe Tourtelier et le conseiller d’Etat Jean-François Girard doivent remettre ce mardi matin au Premier ministre un rapport sur la dangerosité des ondes électromagnétiques (téléphone, wifi, antennes…). «Je ne peux pas vous dévoiler les conclusions de ce rapport, commente auprès de 20 Minutes Philippe Tourtelier. Mais je peux vous dire qu’il servira de base au vote d’une loi en 2014…»

«Certains vivent seuls dans des grottes»

lundi 9 décembre 2013

Les dangers des ondes électromagnétiques - Dominique Belpomme

Le Cancérologue Dominique Belpomme interviewé sur les dangers des ondes électromagnétiques (Radio Courtoisie)



vendredi 6 décembre 2013

Laurence Abeille - Dépôt et examen d’une nouvelle proposition de loi écologiste sur les ondes électromagnétiques‏

Laurence Abeille a déposé ce jour au nom du groupe écologiste une proposition de loi « relative à la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques ».
Il s’agit d’une nouvelle version de la proposition de loi qui avait été « renvoyée en commission » lors de son examen le 31 janvier dernier.
Cette nouvelle proposition reprend les dispositions prévues dans la précédente en tenant compte des travaux réalisés depuis, ainsi que des rapports publiés récemment (ceux de l’ANSES ou du Copic notam-ment).
L’objectif premier de ce texte est d’inscrire dans la loi un principe de modération de l’exposition aux ondes électromagnétiques, notam-ment lors de l’installation des antennes-relais. Pour ces installations, le texte prévoit une procédure de concertation entre le maire, les opéra-teurs et les habitants.
D’autres dispositions figurent dans le texte : règlement des points atypiques, encadrement du wifi, renforcement des règles sur la publi-cité pour les téléphones portables, demande d’une campagne d’information sur les risques liés aux ondes ou encore prise en compte de l’électro-hypersensibilité.
Le texte sera examiné en séance publique de l’Assemblée nationale dans le cadre de la journée d’initiative du groupe écologiste le 23 janvier prochain.

Texte de loi : Cliquez ici

Laurence Abeille , Députée du Val-de-Marne, Groupe écologiste

126, rue de l’Université
75355 PARIS cedex 07 SP
TELEPHONE
01 40 63 49 92
ADRESSE ELECTRONIQUE
labeille@assemblee-nationale.fr
Contact presse :
Yohan WAYOLLE, attaché parlementaire
:
yohan.wayolle@hotmail.com

06.78.00.87.68

jeudi 5 décembre 2013

Le cancérologue Dominique Belpomme : "Les champs magnétiques sont néfastes pour la santé"

Le cancérologue Dominique Belpomme ne partage pas les conclusions du rapport de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) sur les ondes magnétiques remis mardi matin. Selon lui, une utilisation prolongée du téléphone portable aggrave les risques d'Alzheimer et de cancer du cerveau.

"Ces rapports serviront de toute façon à enrichir les poubelles de l'Histoire. Ils n'ont aucun intérêt puisque le premier rapport de l'Anses disait tout simplement qu'il n'y avait aucun risque" (Dominique Belpomme)

Un grand risque de cancer du cerveau pour les adolescents

"Nous autres citoyens, nous allons avoir une facture à payer, financière mais également une facture humanitaire" (Dominique Belpomme)

Electro-sensibles, une "vraie maladie"

Lien : FranceInfo

mercredi 4 décembre 2013

Lys-lez-Lannoy : La maire propose un soutien financier aux anti antenne relais

Josiane Willoqueaux, la maire PS de Lys-lez-Lannoy, a décidé de proposer lors du prochain conseil municipal, le 11 décembre prochain, de voter une subvention exceptionnelle au collectif anti antenne relais (Call). Elle entend ainsi l’aider dans ses démarches contre le projet d’installation.


Stephan Guelton, l’un des acteurs du collectif le CALL crée il y a seulement quelques semaines.

Une bonne nouvelle pour ce collectif qui souhaite faire appel à un avocat pour tenter de mettre fin au projet de l’opérateur Free mobile, qui souhaite implanter une antenne de téléphonie de 23 mètres sur un terrain privé proche du cimetière et à quelques mètres de l’école Paul-Bert.
Le collectif créé il y a seulement quelques semaines aurait besoin d’un minimum de 4 000 € pour entamer une procédure judiciaire.
Mercredi, le Call avait organisé une réunion publique destinée plus particulièrement aux riverains. Une centaine de personnes avait fait le déplacement. Une pétition a parallèlement été lancée. Déjà 80 signatures ont été recueillies. Le collectif a jusqu’au 18 décembre pour déposer son recours au tribunal administratif.
En proposant ce soutien financier, Josiane Willoqueaux a peut-être voulu se « racheter ». Lors de la réunion, le collectif a critiqué à plusieurs reprises sa discrétion sur ce dossier.
PUBLIÉ LE 

lundi 2 décembre 2013

Antennes relais : les techniciens qui installent la 4G mettent-ils en danger leur santé ?

« On a souvent des maux de tête, certains de nos collègues se sont mis à saigner du nez en travaillant, sans savoir vraiment pourquoi », témoigne un technicien, sous-traitant d’Orange [1], qui s’apprête à monter des « antennes panneaux » 4G sur un mât d’une vingtaine de mètres, au sommet d’un stade de foot. « Je ne ferai pas ce métier toute ma vie », ajoute-t-il, inquiet des risques que peuvent représenter les émissions d’ondes de ces antennes relais. Comme lui, de nombreux techniciens sont aujourd’hui concernés par l’installation des antennes relais sur le territoire français. Près de 7 896 autorisations ont été accordées en septembre dernier par l’Agence nationale des fréquences (ANFR), tous opérateurs confondus. Au total, avec l’extension de la 4G à tout le territoire, 50 000 antennes relais d’Orange, SFR (Vivendi) et Bouygues, devront être remplacées. Avec quels risques pour la santé de ces travailleurs ?

Suite sur le site : http://www.bastamag.net/article3546.html

mardi 26 novembre 2013

Sénat : Mission d'inspection relative à l'installation des antennes-relais sur le territoire national

Un sénateur demande une mission d'inspection sur l'installation des antennes relais de téléphonie mobile 


    Question écrite n° 09354 de M. Alain Bertrand (Lozère - RDSE)

    publiée dans le JO Sénat du 21/11/2013 - page 3338


Lien : Site du Sénat

Antennes relais - Ondes Science et Manigances

Enquête sur la manipulation de la science par les industriels de la téléphonie mobile

lundi 25 novembre 2013

Antennes relais - Après la 4G place à la 5G..... c'est dans les cartons !

Les politiques et les opérateurs signent des accords pour développer la 5ème génération d'antenne relais
Devant la croissance exponentielle des données échangées par mobile - qui doublent chaque année -, la 5G aura aussi besoin de nouvelles bandes de fréquences pour acheminer ce trafic.
"Certaines fréquences hertziennes actuellement allouées à l'aéronautique et à la recherche spatiale devraient se libérer dans les prochaines années grâce à l'évolution des technologies. La 5G aura besoin de fréquences hautes, qui induisent aussi une portée réduite, mais ce sera parfait pour les objets connectés à l'intérieur d'une maison ou les flux vidéo dans une salle de conférence", explique M. Pujol.
Mais attention, "on n'est qu'au début de l'aventure 5G, et il est difficile de dire aujourd'hui +ce sera comme cela en 2020+", prévient Viktor Arvidsson.

dimanche 24 novembre 2013

Ondes électromagnétiques : REXPOËDE "Un cas d'école"

Dans la commune de Rexpoëde, à quelques kilomètres de Dunkerque, dans le Nord de la France, la cheminéedel'ancienne distillerie est devenue le support des trois opérateurs historiques de téléphonie mobile. Les antennes ainsi installées permettent un champ d'émission à 360° à proximité d'habitations et à moins de 100 m du groupe scolaire l'école Victor Hugo. Fait dramatique en 2007, un cancer du cerveau est diagnostiqué chez un jeune garçon. En mars 2009, c'est une petite fille de 4 ans qui est atteinte d'une tumeur "du tronc cérébral" dont elle décèdera 6 mois plus tard.

Deux cas, en peu de temps, au sein du même groupe scolaire, alertent les parents d'élèves qui essaient d'analyser les éléments environnementaux susceptibles d'être à l'origine de ces pathologies. La proximité des antennes-relais est logiquement soupçonnée. 

Conjointement, les associations Rexpoëde Environnement et Priartem demandent la mise en place d'une enquête sanitaire auprès de la Direction Générale de la Santé. Une réponse arrivera un an plus tard : "Il n'est pas possible d'aller plus loin dans le cadre d'une étude locale". Deux cas de cancers sur Rexpoëde et de nombreux autres cas dans d'autres écoles françaises seraient-ils insuffisant pour appliquer dès maintenant le principe de précaution ?

Ce film est un état des lieux, d'une situation "d'attente" insupportable que connaissent les riverains et parents d'élèves, de la réponse des autorités locales à leurs inquiétudes et de comment les agences sanitaires (s')expliquent d'une telle situation.

Signer la pétition pour protéger nos enfants des ondes :
http://www.petitions24.net/protegeons...

REXPOËDE "Un cas d'école"

Un film de :
Jean-Marc MELLONI (réalisateur)
Isabelle CARI (correspondante Priartem Nord - Pas-de-Calais)

Musique : Hubert DELGRANGE, Vincent CUNAT

vendredi 8 novembre 2013

Pas de trêve hivernale pour les électrosensibles mais quelques avancées, à petits pas...

Le collectif des Electrosensibles de France et Priartem ont été reçus ce jour par la Sous direction prévention des risques liés à l’environnement et à l’alimentation de la Direction générale de la Santé.
C’est dans un climat de bonne écoute que nous avons pu échanger sur l’ensemble de la problématique : prise en charge au niveau médical et social, urgence pour les plus atteints, vigilance sanitaire, prévention par la réduction des expositions...
Parmi les pistes d’action envisagées par la DGS, notons :
- pour la prise en charge, les Centres de Pathologies Professionnelles (CPP) , au sein des Centres Hospitaliers universitaires (CHU) pourraient devenir référents en matière de pathologies environnementales.
- un premier retour d’expérience serait à dresser et la création d’outils de référence à envisager
- initier une sensibilisation des Agences Régionales de Santé
- faire le point sur la veille sanitaire
Concernant les CCP impliqués dans l’étude Cochin, nous avons fait la démonstration qu’actuellement il n’y a pas de prise en charge adaptée, voire quelques situations inacceptables que nous avons étayées ce jour par des témoignages. Pour envisager une réelle prise en charge par les CPP, des efforts importants devront être faits pour rétablir la confiance des malades, notamment au travers d’une véritable transparence et concertation. Il faudra en outre doter les CPP de réelles compétences en la matière.
Par ailleurs, nous avons réussi à faire admettre à la DGS la nécessité de mettre à l’abri les personnes en créant des centres de convalescence sans ondes. Les participants ont convenu que cettemise à l’abri est temporaire et doit être associée à une prise en charge globale pour éviter une désocialisation.
La question de l’habitat, du diagnostic des expositions (conseiller habitat-environnement-santé) et de leurs réductions a été mise en lumière. En particulier, l’absence de réglementation des sources proches (téléphones sans fil, wifi...) fait que les technologies sans fil ne sont pas conçues pour réduire les expositions alors qu’il existe des solutions techniques (ex. Eco-dect + qui n’émet que lorsqu’on téléphone).
Nous avons également demandé à ce que la pertinence des normes actuelles soit mise en question car leur établissement par l’ICNIRP pose des problèmes de conflits d’intérêt et des questions sur le plan sanitaire et scientifique.
Nous avons constaté un manque flagrant de moyens humains et les réponses apportées, même si elles vont dans le bon sens ne répondent pas à l’urgence de certaines situations ni au risque d’apparition de nouveaux cas.
Nos différentes revendications relèvent de divers services de l’Etat. Nous déplorons que la DGS ne soit pas en mesure de coordonner ces différentes actions, laissant aux associations de malades le soin de faire le lien entre de nombreux ministères, services et structures dans une démarche épuisante. La demande d’un plan d’action coordonné et de nomination d’un référent est donc toujours d’actualité.
L’intérêt de la charte pour la recherche et la prise en charge de l’EHS rédigée par le collectif a été salué et sa proposition à l’OMS encouragée. Nous la proposerons également à la signature d’institutions comme l’ANSES...
Un engagement d’une nouvelle réunion premier trimestre 2014 a été pris.

Le collectif – contact [ at ] electrosensible.org - www.electrosensible.org
P.R.I.A.R.Té.M – 01 42 47 81 54 - contact [ at ] priartem.fr-www.priartem.fr

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jeudi 31 octobre 2013

PROJET DE ZONE BLANCHE POUR LES PERSONNES EHS DANS LES HAUTES-ALPES

Un nouveau pas vers une zone blanche pour les électro-hypersensibles
Michèle Rivasi avait rencontré en 2011, dans la grotte de Baumugnes, sur la même commune, deux femmes qui s’y étaient réfugiées.
Ils ne supportent pas les champs électromagnétiques au point de se terrer pour s’en protéger. Ils souffrent de maux de tête, de ventre, développent une sensibilité déchirante. Les électrohypersensibles (EHS) ne sont plus des inconnus aux yeux de la société et des médias, ils n’en restent pas moins esseulés et sans refuge.
Un abri, voilà ce que l’eurodéputée d’Europe écologie-Les Verts, Michèle Rivasi, souhaite réaliser sur le site de la chartreuse de Durbon, à Saint-Julien-en-Beauchêne. Pour l’heure, le projet n’a pas dépassé le stade de l’idée.
« Un travail de collaboration »
Il aura fallu un an pour que soit réalisée une étude d’impact sur la pollution magnétique résiduelle du lieu. Les relevés sont en cours depuis hier.
L’autre avancée du dossier est de voir arriver plusieurs interlocuteurs autour de la table ; notamment la Caisse d’allocation familiale des Bouches-du-Rhône (Caf), propriétaire du site. « Je veux vraiment que ce soit collaboratif », insiste l’élue verte qui réunit aujourd’hui outre la Caf, la vice-présidente de la Région en charge de la santé, Anne-Marie Hautant, le maire, Jean-Claude Gast, et des membres de l’association Une Terre pour les EHS – « ils nous diront s’ils supporteraient de vivre là ».
« Montrer que des gens se bougent pour les électrosensibles »
Aujourd’hui, donc, on saura si le site est vivable pour les personnes concernées et si le propriétaire veut collaborer. « La conférence de presse [en début d’après-midi, NDLR] servira aussi à montrer à l’Anses [Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail] que des gens se bougent, que c’est collectif et de haut niveau », annonce Michèle Rivasi.
Le projet : un abri pour les EHS et un lieu d’étude
Car l’eurodéputée et le maire de la commune voudraient concrétiser un projet ambitieux. « Si vraiment la Caf est d’accord, l’idéal serait d’installer un accueil, mais aussi un accompagnement médical et un lieu de recherche », avance Jean-Claude Gast. « Mais il faut qu’il y ait une volonté politique de notre pays. D’autres États reconnaissent le problème, il ne faudrait pas qu’on passe à côté. »
Combien de personnes accueillies ? Combien de temps ? Tout reste à définir jusqu’à l’entité qui pilotera l’éventuel projet.
L’eurodéputée imagine la création d’une société coopérative d’intérêt collectif (Scic) « avec des collectivités, des élus, des associations, des scientifiques… », énumère Michèle Rivasi. « Quelque chose de haut de gamme. » Un projet qui avance sûrement mais lentement.
HAUTES-ALPES / SAINT-JULIEN-EN-BEAUCHENE Un espace sans ondes pour les électro hypersensibles
(Dauphiné Libéré – suite à la conférence de presse)
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2013/10/30/un-espace-sans-ondes-pour-les-electro-hypersensibles#jimage=37BC21CA-AB69-46E7-9CC5-164F7CBCEC34
« On est dans des conditions qui ne sont pas complétement parfaites, mais assez idéales et très propices à la mise en place de quelque chose ». Pierre Le Ruz, président du Criirem (centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements magnétiques) est plutôt satisfait. Depuis mardi, il a effectué nombre de mesures sur le site de la chartreuse de Durbon. Là où la députée européenne Europe Écologie Les Verts Michèle Rivasi souhaite implanter une zone blanche destinée aux personnes électro hypersensibles (EHS). « C’est un projet très important. Aucune zone blanche n’existe en France, voire en Europe, or il y a de plus en plus de personnes EHS » a expliqué, hier, la députée européenne, lors d’une conférence de presse pour présenter le projet.
« Des personnes en grande souffrance »
Le choix de la commune de Saint-Julien-en-Beauchêne ne s’est pas fait par hasard. C’est ici, mais dans un autre hameau, que deux personnes EHS sont venues se réfugier dans une grotte en 2011, pour échapper aux ondes qui pourrissent leur vie. « En tant qu’élu, mais aussi en tant qu’humain, ça m’a interpellé. J’ai rencontré des personnes en grande souffrance. Il m’a semblé important de chercher des endroits où elles pourront vivre » explique Jean-Claude Gast, le maire de Saint-Julien. Il pense alors à Durbon où la Caisse d’allocations familiales de Marseille a trois sites destinés à accueillir des enfants. L’un d’eux, celui de la Chartreuse, est fermé depuis trois ans car il n’est plus aux normes.
La Caf se dit prête à partager ces locaux. L’idée est d’en faire non seulement un lieu d’accueil, mais aussi de suivi médical : « Un site où on peut se ressourcer pendant un certain temps. Et où on puisse aussi arriver à mieux comprendre et diminuer cette souffrance ».
Grâce au conseil régional qui a financé 80 % de l’étude, des mesures ont donc été prises sur le site pour vérifier que l’endroit est exempt d’ondes. Les résultats sont plutôt prometteurs, même si une ligne électrique et un transformateur doivent être enterrés.
L’étape suivante sera d’amener des personnes électro hypersensibles sur les lieux « pour voir comment elles se sentent sur ce site. Nous ne pouvons pas nous engager si elles se sentent mal » insiste Michèle Rivasi. Puis, il faudra réunir tous les financeurs pour concrétiser le projet. Pour la députée européenne, « l’important est d’avancer à petits pas, mais en collectif ».
« Sans la volonté de l’État, cette zone ne verra pas le jour »
Philippe Tribaudeau, le président de l’association Une terre pour les EHS, qui réunit parmi plusieurs centaines d’adhérents 184 EHS, en est convaincu : « Un projet comme ici, c’est génial. Une zone comme cela, on peut la blanchir. Mais il faut être conscient que sans la volonté de l’État cette zone ne verra pas le jour. Il faut qu’il reconnaisse qu’il y a un problème avec les ondes. Et c’est à lui de dire aux opérateurs qu’il n’y a pas d’obligation pour que l’ensemble de la planète soit couvert ».
Suite dépêche AFP :
http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/nature-environnement/20131030.AFP0537/hautes-alpes-projet-de-zone-blanche-pour-personnes-electrosensibles.html
Hautes-Alpes: projet de zone blanche pour personnes électrosensibles
Publié le 30-10-2013 à 17h45 – Mis à jour le 31-10-2013 à 10h01
Une petite commune des Hautes-Alpes, soutenue par la députée européenne EELV Michèle Rivasi, a annoncé mercredi son souhait de créer la première zone blanche de France, afin d’accueillir des personnes se disant hypersensibles aux ondes électromagnétiques.
Gap (AFP) – Une petite commune des Hautes-Alpes, soutenue par la députée européenne EELV Michèle Rivasi, a annoncé mercredi son souhait de créer la première zone blanche de France, afin d’accueillir des personnes se disant hypersensibles aux ondes électromagnétiques.
Installé à Saint-Julien-en-Beauchêne, la zone à « très faible rayonnement électromagnétique », selon une étude de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (CRIIREM), pourrait accueillir une trentaine de personnes pour une durée limitée.
Installé au pied d’une montagne et entouré de champs, ce centre ferait l’objet d’un suivi médical et permettrait à « des personnes exclues, victimes de discriminations de se ressourcer », a expliqué la députée européenne Michèle Rivasi, alors que la possible hypersensibilité de personnes aux champs électromagnétiques fait débat.
Le 15 octobre, l’agence nationale sanitaire (Anses) a en effet estimé que le risque d’exposition aux ondes électromagnétiques pouvait provoquer des modifications biologiques sur le corps, mais que les données scientifiques disponibles ne montraient pas « d’effet avéré » sur la santé.
Au stade du projet, le site qui nécessite des aménagements notamment l’enfouissement d’une ligne électrique et d’un transformateur, ainsi que l’installation d’un chauffage au gaz pour les personnes intolérantes aux émissions d’ondes électriques, pourrait voir le jour dans deux ou trois ans, a évoqué l’eurodéputée.
« Ce projet pourra voir le jour que si l’État nous soutient, or il fait tout pour que les zones blanches n’existent pas car ce serait alors reconnaître qu’il existe un problème avec ces ondes », a réagi Philippe Tribaudeau, président de l’association Une terre pour les EHS qui compte quelque 160 adhérents.
« Il faudra arracher la zone blanche à l’État. Le temps politique prend plusieurs années, mais nous c’est tous les jours que nous avons des appels de personnes hypersensibles », a ajouté le militant qui explique ressentir des « sensations de brûlures à la tête ».
Un test en présence de personnes dites électro-hypersensensibles devrait avoir lieu en fin d’année afin de valider le projet. En 2011, deux femmes avaient trouvé refuge dans une grotte de la commune afin « d’échapper » aux ondes.
 (Dauphiné libéré daté du 30 octobre)
http://www.ledauphine.com/environnement/2013/10/29/un-nouveau-pas-vers-une-zone-blanche-pour-les-electrohypersensibles?image=1E932F1D-52A4-4B1D-BAB0-C57FD0035FF0

vendredi 18 octobre 2013

Professeur Dominique Belpomme : Les responsables de l’Anses ont été mis en place par les politiques. Ils leur obéissent !

Pr Dominique BELPOMME : « C’est un rapport politique, sans aucune valeur scientifique, bon à jeter à la poubelle. De nombreux experts qui composaient la commission m’ont dit que leur avis n’avait pas été pris en compte dans les conclusions. Les autres n’ayant aucune connaissance du sujet, et aucune reconnaissance internationale. Ces conclusions vont à l’encontre de l’organisation mondiale de la santé (OMS), dont certains membres m’ont pourtant avoué avoir subi des pressions des opérateurs de téléphonie pour minimiser les dangers. C’est dire ! Au final ce sera un avis franco-français qui ne dépassera pas nos frontières, mais qui a des conséquences désastreuses chez nous, auprès de la population. »
Comment analysez-vous ce rapport ?
« Les responsables de l’Anses ont été mis en place par les politiques. Ils leur obéissent. Or les politiques sont les interfaces des opérateurs de téléphonie. Ils n’envisagent pas la facture sanitaire, qu’il va nous falloir payer. Et elle sera lourde. C’est valable pour d’autres domaines comme les pesticides par exemple. J’ai lutté contre l’utilisation du chlordécone en Martinique, qui aujourd’hui a le record du monde du nombre de cancers de la prostate. On a juste changé de pesticide là-bas, mais pas nos façons de faire. Nous ne sommes plus dans un pays démocratique. La pensée unique, celle qui fait passer avant tout l’emploi, la croissance, les industriels, règne. »
Les polluants sont donc partout ?
« Oui, et c’est irréversible quand ils ont pénétré dans l’organisme. On constate une explosion des cancers, autisme, Alzheimer (que des études internationales relient aux ondes électromagnétiques), allergies, diabètes en France. Et comme pour l’amiante, cela prendra du temps pour réagir, alors que les polluants sont plus dangereux. »
Un espoir ?
« Il se nomme L’Appel de Paris, que j’ai lancé avec 3 000 scientifiques internationaux, et qui vise à faire reconnaître l’utilisation des polluants comme crime contre l’Humanité. Et on progresse dans la bonne direction. »

Lien : http://www.republicain-lorrain.fr/meurthe-et-moselle/2013/10/17/foire-bio-de-gorcy-en-lutte-contre-le-cancer

mercredi 16 octobre 2013

Radiofréquences et santé : Des effets évidents, une alerte inaudible

Mardi 15 octobre 2013, l’ANSES, l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation et de l’environnement, a rendu public un nouveau rapport d’expertise sur le thème « radiofréquences et santé ». Ce rapport et l’avis de l’ANSES qui l’accompagne avaient pour objet d’actualiser l’expertise rendue en 2009.
Depuis 2009, la qualité scientifique des études s’est globalement améliorée, et celles montrant des effets se sont accumulées, renforçant les signaux de risques pour la santé : mort cellulaire, stress oxydatif, cassures des brins d’ADN, perturbation du sommeil et de l’activité électrique du cerveau, risque d’augmentation de tumeur cérébrale chez les utilisateurs de portables au-delà de 30 minutes journalières...
Malheureusement, les experts ont choisi de mettre au point une méthode, qui sous des apparences de rigueur scientifique, dresse des barrières quasi infranchissables pour déterminer si l’effet qu’on observe correspond à un effet avéré sur la santé. De quoi alimenter pour des dizaines d’années encor e les arguments des marchands de doute qui préconisent de ne surtout rien faire tant que le risque n’est pas « avéré », c’est-à-dire définitivement établi et maintenir le public dans la perplexité et la défiance face à un risque mal évalué.
En 2009, l’AFFSET avait adopté une position courageuse en mettant en lumière les signaux de risque, ce qui avait fait évoluer significativement la reconnaissance de ce risque émergent et permis de préconiser la réduction des expositions. Cela avait d’ailleurs coûté sa place au directeur de l’époque et provoqué une fronde de certains experts.
Aujourd’hui, même si de nouvelles recommandations intéressantes sont à souligner, comme la préconisation d’une étude d’impact préalable à toute nouvelle implantation d’antennes-relais, la communication de l’ANSES semble bien frileuse et convainc peu alors que beaucoup d’attentes étaient attachées à la sortie de ce rapport.
Comme Mme Martine Hours, présidente du Comité d’Experts Spécialisés –CES-Agents physiques de l’ANSES l’a affirmé lors de la conférence de presse de restitution, on n’a pas à attendre que le risque soit avéré pour limiter les expositions. Celle-ci, qui a rapporté les inquiétudes des membres du CES face à l’augmentation actuelle de ces expositions, considère que la maîtrise des expositions est le coeur du sujet.
Pour Priartem, il faut aller au bout de cette logique et prendre la seule décision cohérente qui s’impose, à savoir réduire l’exposition de la population en abrogeant le décret du 3 mai 2002 - et ses seuils insupportables - et en introduisant dans la loi le principe ALARA. La balle est donc dans le camp du Politique qui allierait ainsi principe de précaution et principe de responsabilité afin de préserver la santé publique et l’intérêt général.
Priartem exhorte donc le gouvernement à prendre ses responsabilités sans se défausser sur l’absence de preuve formelle d’un risque, et à traduire en acte, sans attendre, les recommandations de l’ANSES. Dans le contexte actuel de déploiement effréné des technologies sans fil (4G, tablettes numériques, compteurs dits intelligents, prolifération des objets et gadgets communicants...), il y a urgence.
Contact presse : 01 42 47 81 54 – contact@priartem.fr

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mardi 15 octobre 2013

Ondes, rapport de l'ANSES : pas d'effets avérés sur la santé, mais mesures de précaution souhaitées, dommages biologiques observés !

Le rapport complet de l'ANSES  ici

Un rapport sur les méfaits de la 3G mais rien sur la 4G !!!

lundi 14 octobre 2013

Radiofréquences et santé Rapport de l’ANSES : des avancées sur la reconnaissance des risques ?

Mardi 15 octobre 2013, l’ANSES, l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation et de l’environnement, rend public un nouveau rapport d’expertise sur le thème "radiofréquences et santé".

Ce rapport qui vient actualiser la dernière expertise en date d’octobre 2009, revêt une importance d’autant plus grande que, depuis plusieurs mois, le gouvernement soumet toute définition de sa politique de santé publique dans ce domaine aux conclusions qui y seront contenues.

Rappelons que, dans l’avis rendu en 2009 par l’AFSSET, devenue depuis ANSES, l’Agence
reconnaissait pour la première fois des effets sur nos organismes. Elle écrivait ainsi, dans un
communiqué diffusé le 15 octobre 2009 : "Le rapport de lʼAfsset met en évidence lʼexistence
dʼeffets des radiofréquences sur des fonctions cellulaires, rapportés par une dizaine dʼétudes expérimentales considérées par lʼAfsset comme incontestables". L’Agence recommandait alors de réduire les expositions.

Depuis la création de l’ANSES, Priartem a participé activement au comité de dialogue sur les
radiofréquences mis en place par l’Agence et a suivi les travaux de celle-ci de très près, qu’il s’agisse du développement de la recherche ou de la mise en place de l’expertise. Elle a pu constater, notamment lors de son audition par le groupe d’experts, que, malgré le souci d’ouverture manifesté par l’Agence, celui-ci ne correspondait pas encore, dans sa composition, au pluralisme que l’association revendique depuis de nombreuses années. Elle espère cependant que les travaux rendront compte des avancées certaines des connaissances intervenues depuis le précédent rapport et même depuis l’expertise du CIRC_OMS, en mai 2011, qui a conduit à un classement des radiofréquences dans la catégorie 2B "possiblement cancérigènes pour l’homme".

Janine Le Calvez, Présidente de l’association a d’ailleurs pu faire parvenir à l’Agence et à son groupe d’experts, une liste de plus de 150 publications scientifiques qui n’apparaissaient pas dans la bibliographie sur laquelle travaillaient les experts. Parmi ces études, nombreuses étaient celles qui concluaient à la mise en évidence d’effets des radiofréquences.
Même si l’on peut craindre qu’une fois de plus une sélection drastique ait pu être établie par le groupe d’experts et lui ait permis d’éliminer nombre d’articles au nom d’une supposée "insuffisance", on peut espérer que l’Agence saura, comme en 2009, lire les signaux de risque et mettre en lumière les réponses à y apporter.

Priartem attend donc de l’Agence un avis confirmant et renforçant la reconnaissance de l’existence de signaux de risque et incitant le gouvernement à agir rapidement pour protéger les populations. Ceci est d’autant plus nécessaire que, depuis plusieurs mois, le gouvernement semble focalisé sur le développement non raisonné du "tout numérique". De la 4G aux tablettes tactiles dans les écoles en passant par la généralisation des compteurs dits "intelligents", cette politique a pour conséquence une augmentation très significative des niveaux et des durées d’exposition y compris pour les populations les plus fragiles.
Notre attente est donc forte, à la mesure de l’importance de la question posée aujourd’hui aux experts.

Contact presse :
Janine Le Calvez, Présidente de Priartem, 06 82 59 42 04
Communiqué de presse du 14 octobre 2013

mercredi 9 octobre 2013

Portables et santé : nouvelle étude suédoise

Une multiplication par 3 des risques de tumeur cérébrale au-delà de 25 ans d’utilisation du portable


De plus en plus d’enfants sont aujourd’hui équipés d’un portable pour « rassurer leurs parents ». Dans 25 ans, ils seront dans la pleine maturité de leur trentaine sauf que… l’utilisation durable du portable aura multiplié par 3 les risques d’être atteints d’une tumeur cérébrale. C’est ce que nous apprend aujourd’hui une étude épidémiologique publiée dans la revue International Journal of Oncology réalisée par une équipe suédoise dirigée par Lennart Hardell.

Les chercheurs ont travaillé sur la population âgée de 18 à 75 ans dont le cancer a été diagnostiqué entre 2007 et 2009 (593 cas). Une population-témoin contrôlée sur les critères d’âge et de sexe a été sélectionnée (1368 personnes). Les taux de réponse ont été dans les deux cas très élevés, respectivement 87% pour la population étudiée et 85% pour la population témoin. Globalement le risque est accru de 60% pour les utilisateurs de portables. Mais si l’on regarde plus précisément les utilisateurs de longue durée, le risque est nettement plus élevé : il double au-delà de 20 ans et triple au-delà de 25 ans.

Si l’on prend en compte la localisation de la tumeur, l’odds ratio est encore plus élevé lorsque la tumeur est localisée du même côté de la tête que l’usage du portable.

Les chercheurs se sont également intéressés à l’usage du téléphone sans fil domestique – qui mobilise également les radiofréquences - et ont trouvé des résultats très comparables à ceux obtenus pour les téléphones mobiles.

Dans tous les cas, ils observent, par ailleurs, une augmentation du risque statistiquement significative dans la période de 1 à 5 ans d’utilisation – 80% d’augmentation du risque avec un intervalle de confiance situé entre 1.01 et 3.4 - ce qui suggère, outre l’effet à long terme, un effet promoteur des radiofréquences sur l’apparition du cancer.

Les chercheurs concluent que ces résultats confortent donc l’hypothèse d’un effet à la fois initiateur et promoteur des radiofréquences sur le cancer.

Ces résultats doivent inciter plus que jamais les responsables de la santé à informer largement la population des risques associés à l’usage du portable et plus généralement à l’exposition aux radiofréquences. Priartem demande que cette information soit diffusée avant les fêtes de fin d’année, occasion traditionnelle d’achats de portables, notamment pour les enfants, dont l’association rappelle qu’ils constituent d’une population particulièrement vulnérable.


Contact presse :

Janine Le Calvez , Présidente de Priartem : 01 42 47 81 54

vendredi 13 septembre 2013

Antennes relais - Rapport COPIC remis au Gouvernement le 31 Juillet 2013 - Aubagne : Le Général prend du galon.......SFR le décore de la 4G

RAPPORT DE SYNTHESE DES
EXPERIMENTATIONS DU COPIC

On connaît maintenant l’effet du développement qu’aurait la 4G sur le niveau
d’exposition de la population - + 50% en moyenne. Il n'est pas acceptable qu'une
telle augmentation de l'exposition s'opère sans qu'il y ait eu la moindre évaluation
de l'impact sanitaire sur la population (les expérimentations 4G n'ont pas donné
lieu à suivi sanitaire) et que rien ne soit aujourd'hui prévu pour détecter un impact
à court ou plus long terme suite à ce déploiement. Par ailleurs, le déploiement de
la 4G paraît incompatible avec la notion de sobriété puisqu'il s'agit de couvrir des
besoins qui aujourd'hui n'existent pas en provoquant une augmentation de 50%
de l'exposition et sans qu'un débat de société ait eu lieu.

Mon Général, alors vous prenez du galon ? 
oui SFR me décore de la 4G !
Maintenant cela me fait 20 antennes relais sur le Képi et avec la 4G je serais plus puissant !
Bientôt autour de moi ce sera Verdun !
Affirmatif mon Général !







Ci-dessous le toit du Général commence à peser avec ses 8 armoires techniques (en blanc sur l'image) = 10 tonnes.
 (année de construction 1958)   




Exposition aux ondes de la téléphonie mobile : Combien de rapports avant d’agir ?

Priartem et Agir pour l’Environnement ; communiqué de presse du 27 août 2013
Paris, le 27 août 2013 : Quatre ans après le Grenelle des ondes, 11 ans après la publication d’un décret sur l’exposition aux ondes des antennes relais, un rapport sur les niveaux d’exposition vient d’être remis au ministre de l’écologie et à la ministre de l’économie numérique.
Alors même que ce rapport reconnaît que près de 90% des points de mesure laissent apparaître un niveau d’exposition inférieur à 0,6 V/m (99,9% inférieur à 3,5 V/m), ce même rapport estime qu’il faudrait au moins tripler le nombre d’antennes relais pour atteindre un tel seuil. De fait, ce rapport estime que ramener l’exposition de 10% de sites de 3,5 V/m à 0,6 V/m, il faudrait tripler le nombre d’antennes relais. Résultat pour le moins étonnant !
Priartem et Agir pour l’environnement regrettent que ce rapport n’ait pas osé envisager une refonte du réseau d’antennes relais et ait pris comme seule unité d’expérimentation le maintien de la qualité de service y compris in-door. Or, couvrir l’intérieur des habitations, y compris au 4è sous-sol d’un immeuble, a pour conséquence d’augmenter significativement ET le nombre d’antennes relais ET l’exposition des riverains ; a fortiori lorsque l’antenne-relais est installée au 5è étage d’un immeuble et qu’elle doit couvrir des conversations effectuées du 4è sous-sol !
En couvrant avant tout l’espace public extérieur, il est assez probable que la diminution de l’exposition aille de paire avec une diminution du nombre de grosses antennes relais installées sur le toit des immeubles. Malheureusement, après deux ans d’expérimentation, le COPIC n’a pas souhaité étudier cette option.
Pour les associations, l’urgence est de traiter de façon sérieuse ce dossier de santé publique. Ce rapport démontre qu’il est possible techniquement de baisser les seuils d’exposition à un niveau inférieur à 0,6 V/m. Le gouvernement doit maintenant agir vite en fixant une valeur d’exposition des riverains aux rayonnements des antennes respectueuse de leur condition de vie et de santé.
Contact presse :
- Janine Le Calvez – Présidente de Priartém - 01 42 47 81 54
- Stéphen Kerckhove – Délégué général d’Agir pour l’Environnement – 01 40 31 02 99

PRIARTéM - Association Loi de 1901
5, Cour de la Ferme Saint-Lazare 75010 Paris
Tél : 01 42 47 81 54 - Fax : 01 42 47 01 65 - Contactez-nous

vendredi 26 juillet 2013

Bientôt l’application du principe de précaution pour les ondes électromagnétiques ?

Comment faire pour que les autorités européennes se penchent sérieusement sur l'application du principe de précaution en matière d' ondes électromagnétiques ? Plusieurs organisations et collectifs ont décidé de lancer une « initiative citoyenne européenne », qui permettrait, moyennant un million de signatures en provenance de sept pays différents, de faire pression sur la Commission européenne. Stéphane Sanchez, de l'association française Sans Onde, a participé fin juin au lancement du comité de soutien de cette initiative.

Des délégués de Suède, Espagne et France ont fait le déplacement jusqu'à Madrid. D'autres, du Portugal, Belgique et Italie, se sont portés solidaires par l'intermédiaire de vidéos et de textes contributeurs. Six représentants de six pays de l'Union européenne ont donc répondu présents, pour porter un message visant à préserver les citoyens de la nocivité, aujourd'hui prouvée, des ondes électromagnétiques. Pour qu'une initiative citoyenne européenne (ICE) soit activée, il faut réunir sept citoyens de sept pays membres différents, et collecter un million de signatures en douze mois. La Commission européenne serait alors obligée d'inscrire le sujet soulevé par les citoyens à son agenda.

Pour nous, les demandes sont très simples. Notre principal objectif est que la résolution 1815 du Conseil de l'Europe, adoptée en 2011, soit transcrite dans le droit européen. Ce qui permettrait de faire avancer ce problème de santé publique, véritable scandale sanitaire à venir. La résolution 1815 propose de rabaisser les puissances de réception imposées aux citoyens : elle indique que cette puissance doit être de 0,6 volt par mètre (V/m). Celle-ci est aujourd'hui en France de 41 V/m à 61 V/m. Soit 100 fois plus que la recommandation du Conseil de l'Europe [1] !

Créer des « zones blanches »

Suite sur le site : http://www.cem-onde.fr/blog/bientot-lapplication-du-principe-de-precaution-pour-les-ondes-electromagnetiques-2607.html

Antennes relais - L'enquête de santé réalisée par l' A.S.E.F cité du Général à Aubagne


Immeuble le Général, Aubagne en Provence


la liste des décès et pathologies s'allonge !


17 antennes relais


Début des implantations des Antennes relais sur le toit de l'immeuble : année 1998


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Le 30 Janvier 2013


La ministre de l'Economie numérique, Fleur Pellerin, a mis en garde mercredi contre des "peurs irrationnelles" liées aux ondes radioélectriques, dont "la dangerosité n'est pas scientifiquement étayée"


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Liste ci-dessous mise à jour : Le 24/11/2014


Le 24/11/2014 un nouveau cas d' AVC à l'entrée 43


Le 19/11/2014 un nouveau décès (cancer) à l'entrée 40


Le 15/05/2014 un nouveau cas de crise cardiaque à l'entrée 43


Le 10/04/204 un nouveau cas grave (cancer du foie) au 40


Le 2/03/3014 un nouveau cas grave (cancer du pacréa) au 42


Le 8/01/2014 un nouveau cas d'AVC au 43


Le 20/08/2013 un nouveau cas d'AVC au 43


Le 20/02/2013 un nouveau cas de cancer identifié à l'entrée 40


Le 16/02/2013 un nouveau décès (cancer ?) au 41


Le 12/02/2013 un nouveau cas de crise cardiaque à l'entrée 45


Le 21/12/2012 deux nouveaux cas d' AVC (2007 et 2009) identifiés à l'entrée 40 !


Le 20/11/2012 un nouveau cas de cancer à l'entrée 40 !


Le 7/11/2012 un nouveau décès (crise cardiaque) au 42 !


Un nouveau cas de tumeur (2012) identifié à l'entrée 45 (14 appartements)


Troublant non !


L'enquête de santé ci-dessous a été réalisée en Novembre 2011


En Novembre 2011 l' Association Santé Environnement France (ASEF) regroupant 2500 médecins à menée une étude dans deux cités HLM (13Habitat) des Bouches du Rhône : l'une à Aubagne en Provence à la cité du Général Avenue de Verdun, dont nous sommes locataires (17 antennes relais) l'autre à Aix en Provence cité la Pinède (12 antennes relais).

43 % des 117 locataires de la cité du Général et 16 locataires de la Pinède interrogés se plaignent d' acouphènes (sifflement, bourdonnements dans les oreilles) alors que seulement 15 % des Français disent en souffrir. De même, 55 % des locataires disent souffrir de maux de tête et trouble du sommeil contre seulement 32 % de la population globale.

Et 27 % des sondés avouent avoir du mal à se concentrer contre seulement 4 % des Françai