ondes electromagnetiques
L’étude que vient de faire paraître l’INERIS (Institut National de l’EnviRonnement Industriel et des riSques) sur l’effet des ondes électromagnétiques à faible puissance est extrêmement inquiétante et rejoint ce que les écologistes dénoncent depuis longtemps : les ondes électromagnétiques ont un effet physiopathologique et ce même à des puissances faibles.
A 1 volt par mètre, des effets sur le sommeil sont constatés chez les rats, et comme le souligne René de Seze, directeur de recherche à l’INERIS, « l’exposition chronique à des radiofréquences de faibles intensités favoriseraient les mécanismes d’économie d’énergie des rats : ils se mettent dans un état d’alerte ». Rappelons qu’actuellement, la limite d’exposition est à un seuil extravagant de 61 volts par mètre.
Les député-e-s écologistes ont présenté le 31 janvier dernier une proposition de loi demandant l’application du principe de précaution et donc une réduction de l’exposition aux ondes. La majorité socialiste a malheureusement repoussé sine die l’examen de ce texte.
Selon Laurence Abeille, députée écologiste du Val de Marne, auteure et rapporteure de ce texte, il est désormais « urgent d’agir avec force. Va-t-on laisser venir la catastrophe sanitaire, ou va-t-on enfin prendre les mesures qui s’imposent pour protéger nos concitoyens ? ». « C’est de la responsabilité des politiques, qui devront répondre de leur inaction devant les français ».

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